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ent à travers la membrane plasmique), les diriger vers la matrice mitochondriale (via la transformatio

'héritabilité liée à cette maladie 105. Tous ces gènes codent des protéines exprimées dans le cerveau (dans l'hypothalamus ou dans les neurones régulant l'appétit) 105.
Des gènes responsables ont été identifiés, qui interviennent sur la production par les adipocytes de leptine, une hormone (protéine) agissant au niveau du système nerveux central sur le contrôle de l'appétit et de la dépense énergétique.
Une mutation touchant le gène codant pour les récepteur β3-Adrenergique 106, ceux-ci principalement retrouvés à la surfaces des adipocytes, pourrait être également une des cause de l'obésité. En effet, lors d'un effort physique, ceux-ci ont en temps normal pour fonction de déclencher la libération d'acides gras (stockés sous forme de triglycérides) par les tissus adipeux, à la suite d'une stimulation du récepteur par un agoniste (Adrénaline). Une fois ce processus enclenché ( β3-Adr → Protéine Gs→ Adénylate cyclase → AMPc → Protéine kinase A → Lipase), des acides gras sont libérés dans la circulation sanguine. Les différentes cellules de l'organisme peuvent ainsi capter ces acides gras (qui diffusent librement à travers la membrane plasmique), les diriger vers la matrice mitochondriale (via la transformation en AcylCOA → Acylcarnitine → AcylCOA), et les convertir en Acétyl-coenzyme A (Bêta-oxydation), qui sera utilisé dans le Cycle de Krebs et la Chaîne respiratoire dans le but de produire de l'énergie (ATP). Il semble ainsi logique qu'un défaut de fonctionnement de ces récepteurs soit une des causes de la persistance de tissus adipeux chez les personnes concernées.
Une des formes rares et sévère d’obésité (1 % des cas, associée à un retard mental) est associée au manque (délétion) d'un morceau du chromosome 16 ; quand ces 30 gènes manquent, le fait de ne disposer que d'une seule copie de ces gènes multiplie par 50 le risque de surpoids 105.
Le mode de vie influe aussi sur les facteurs génétiques. Une hypothèse est que le corps a été habitué depuis des millénaires à devoir faire face au manque ; la sélection naturelle aurait alors favorisé des personnes capables de stocker en période d'abondance pour faire face aux périodes de disette. Paradoxalement ces personnes seraient alors les moins adaptées à une abondance régulière. Le meilleur exemple de cette interaction entre génétique et mode de vie est fourni par les indiens Pimas. En effet ce peuple est divisé en 2 communautés, l'une vivant en Arizona aux États-Unis et l'autre dans la Sierra Madre au Mexique107. La moitié des adultes Pimas d'Arizona sont diabètiques et 95 % de ceux-ci sont obèses108 ; le différentiel de l'IMC est d'environ de 10 (34,2 et 24,9) entre les Pimas d'Arizona et ceux du Mexique109 , et la prévalence de l'obésité est de 70 %110.
Par ailleurs, avec une même alimentation et une même pratique physique, la prise de masse varie selon les individus (selon leur métabolisme). L'obésité est plus importante dans les familles Pimas où un ralentissement du métabolisme énergétique au repos a été mis en évidence111.
Une mutation du gène FTO augmenterait très sensiblement le risque d'obésité, et d'autant plus que cette mutation est homozygote (c'est-à-dire,
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urbateurs métaboliques ou du métabolisme (metabolic disruptors)101. Environnement pharmaceutique[modifier | modifier le code] Des facteurs iatrogènes (voir iatrogénèse) sont

 quantité dans l'environnement et dans l'organisme. Leur capacité à imiter ou à contrecarrer certaines hormones (œstrogènes, testostérone, hormones thyroidiennes, notamment) est démontrée et plusieurs types de preuves les désignent comment des suspects dans cette récente « épidémie » mondiale d'obésité62,100.
En raison de cette accumulation de preuves in vitro, in vivo, et épidémiologiques que ces pesticides, plastifiants, antimicrobiens, et retardateurs de flammes agissent comme des perturbateurs du métabolisme dans l'obésité, mais aussi le syndrome métabolique, et le diabète de type 2, il est maintenant convenu de les qualifier de perturbateurs métaboliques ou du métabolisme (metabolic disruptors)101.
Environnement pharmaceutique[modifier | modifier le code]
Des facteurs iatrogènes (voir iatrogénèse) sont connus. Des psychotropes :
neuroleptiques
antidépresseurs (en particulier les plus anciens, comme les tricycliques, mais aussi la duloxétine)
des benzodiazépines
le lithium
Des traitements hormonaux (dont contraceptifs oraux ou injectables), dont :
œstrogènes
progestatifs
androgènes
Mais aussi certains antiépileptiques et antalgiques neurotropes, des médicaments anti-cancéreux, des antidiabétiques (en particulier les glitazones), certains anti-histaminiques, les corticoïdes, certains dérivés de l'ergot de seigle utilisés dans le traitement de fond des migraines102,103.
Environnement microbiologique[modifier | modifier le code]
Plusieurs études récentes ont montré une association entre l'état de l'écologie microbienne de l'intestin (le microbiote) et l'obésité. La perte de poids serait par ailleurs accompagnée d'une tendance au rétablissement de la flore intestinale. Celle-ci a un impact sur l'inflammation, la sensibilité à l'insuline et l'accumulation des graisses, trois facteurs impliqués dans l'obésité104.
Facteurs héréditaires[modifier | modifier le code]
La contribution de l'hérédité est peu à peu mieux connue. 6 ou 7 gènes seraient impliqués dans les formes monogéniques (dues à un seul gène) de l’obésité. Une vingtaine d'autres - à faible effet - causeraient ou faciliteraient des obésités dues à l'action conjointe de plusieurs gènes. Mais cela n’explique encore ni tous les mécanismes, ni toute l
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es d'être une cause environnementale d'obésité Des facteurs obésogènes était soupçonnés puis détectés (ex : dérivés du butylétain) dans le corps humain et étudiés84,85,86 par les épistémologistes depuis

les (en particulier à l'adénovirus AD-36 (en)) sont deux types de causes environnementales particulièrement intéressantes, mais certains étudient également la reprogrammation épigénétique en réponse à des changements dans l'abondance de nourriture, à l'absence de prédateurs et à l'apparition de nouveaux stresseurs83.


Trichlorure de butylétain, l'une des molécules suspectées d'être une cause environnementale d'obésité
Des facteurs obésogènes était soupçonnés puis détectés (ex : dérivés du butylétain) dans le corps humain et étudiés84,85,86 par les épistémologistes depuis quelque temps.
Ils ne sont pas encore bien identifiés, mais ont été récemment (février 2012) confirmés87, à la suite du constat88 par des chercheurs américains d'une augmentation régulière de la prévalence de l'obésité aux États-Unis (depuis 150 ans), avec une hausse légère mais statistiquement significative en 2000-201089. En 2011, aux États-Unis, plus que 35 % des adultes et près de 17 % des enfants de 2 à 19 ans sont obèses90 et un autre tiers est en surpoids 91. De plus chez les humains, même ceux qui sont à l'extrémité basse de l'IMC [indice de masse corporelle] tendent à prendre du poids92. Ce fléau touche de nombreux pays, et de plus en plus les pays en développement s’inquiète l'OMS93 , et plus curieusement, il touche aussi les animaux de compagnie, mais aussi les animaux de laboratoire (rats, singes), ainsi que les rats urbains dont le poids corporel moyen a également augmenté durant la première décennie du xxe siècle, ce qui selon YC Klimentidis (biosatisticiens et généticien de l'université d'Alabama de Birmingham) devrait nous alerter, comme les canaris alertaient les mineurs de la présence de grisou dans les mines au xixe siècle94. L'ensemble de ces tendances95 ne semble pas uniquement pouvoir s'expliquer par des facteurs comportementaux (choix alimentaires, exercice), et appelle une explication et un "déclencheur" environnemental.
Il existe donc maintenant un faisceau de preuves convaincantes que des produits chimiques « obésogènes », toxiques96 ou non, d'origine industrielle et introduit dans l'alimentation, l'eau et l'environnement97 peuvent altérer les processus métaboliques et prédisposer certaines personnes à grossir98,99 Ce sont notamment des produits chimiques ou médicamenteux, ou phytosanitaires.
Perturbateurs endocriniens[modifier | modifier le code]
Un autre changement récent dans l'histoire humaine est la pollution du système endocrinien par des produits chimiques de synthèse. Les perturbateurs endocriniens, et surtout les polluants organiques persistants, ne cessent d'augmenter en nombre et en
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